Anne Wehr

En tant que créatrice et autrice de contenus éditoriaux, ce que j’affectionne le plus, c’est raconter des histoires et susciter des émotions - du rire, des pleurs, de l’envie -, nourrir l’imaginaire des gens et provoquer des sensations. En lien avec les valeurs d’une marque, ses engagements, son authenticité.

 J’ai démarré dans le monde de la publicité dans des agences prestigieuses pour des marques géantes, avec des problématiques insensées, des objectifs au sommet. Depuis plus de dix ans en tant qu’indépendante, mes envies se sont redirigées vers l’humain, le respect, l’authenticité. J’ai ajouté plusieurs cordes à mon arc - comme conceptrice-rédactrice, storytelleuse, directrice artistique, illustratrice - afin de répondre à des besoins toujours plus précis, qualitatifs et variés.

J’ai publié plusieurs ouvrages (roman graphique, essai en développement personnel, contes pour adultes, des cartes feel-good), je parachève actuellement un roman (correction éditeur) et son adaptation sérielle (scénario en cours avec des producteurs) et, en parallèle, je créé tout type de contenus pour des marques ou des personnalités que j’affectionne. Du site internet, à une brochure, des cartes postales, des affiches… tout ce qui permet de communiquer sur votre marque, vos valeurs, et véhiculer des idées pérennes.

Je suis basée à Paris, que je parcours chaque jour en long en large et quelques fois de travers. Je ne porte jamais de chapeau ça me gratte la tête, en revanche j'ai différentes casquettes : auteure, conceptrice, illustratrice, directrice artistique. Je crée des objets créatifs éditoriaux. Des livres pour la postérité, des concepts pour des marques. J’écris chaque jour dans mon lit ou dans des cafés bourrés de gens qui m’inspirent. Ce qui m’importe, susciter de l’émotion.

Everything happens for a reason (et pour les non polyglottes ou les absents du cours d'anglais : "Rien n'arrive par hasard") :

* mon passage pas si furtif (4 ans et toutes mes dents, sans jamais qu'elles rayent le parquet) en agences de pub à Paris (DDB, Marcel, Publicis) qui m'a propulsée dans le monde des grands, m'a fait pousser les crocs qu'il fallait pour affronter la jungle qui m'attendait ensuite en tant que freelance. 

* ma carrière de "free" lance. Car à défaut de savoir lancer le javelot plus loin que mes pieds, j'avais bien en tête (et le pied sans boulet) de rester free. En tant que graphiste, auteur, illustratrice. Et puis s'il le faut, exploratrice, voyageuse, réalisatrice, admiratrice et cetera.

* le fait que j'ai eu un chien à 12 ans et qu'il a tenu 17 années avant de s'en aller vaquer à une vie de gecko en Corse du Sud.

* l'envie d'écrire après avoir lu la bibliothèque de mon père, suivi les volutes de son écriture, à corriger mes premiers essais de rédactions et à pondre des missives aux femmes de la planète qui avaient succombé au charme vaudou de ses écrits (et de son sourire charmeur aussi).

* le monsieur au volant du camion qui a tenté de mettre fin à mes jours en me ratatinant les côtelettes, alors que je parachevais un premier roman qui s'avérera ésotérique et mort-né - après l'accident mis aux oubliettes, j’ai mis les 400 pages dans un placard. Heureusement (et sans hasardeuse explication), depuis ce jour, je ne me suis jamais sentie aussi vivante. 

* le besoin de m'exprimer sur tout ce qu'il y a de plus futile pour redorer les âmes dont le sourire a échoué entre un divorce et une armée de gens bien décidée à rentrer dans le drame de la vie. Elles (ma série), les Blabla Queens et Merci la vie (mes livres), mon Insta, autant de supports d'écriture qui m'invitent à étaler la mauvaise foi, le cynisme, l'autodérision que j'affectionne tant, et qui s'animent comme un redoutable psychotrope, remède infaillible contre la morosité ambiante ! (L’équivalent de 4 lexos avalés d'un trait, sans vergogne).

* enseigner à quelques étudiants non disciplinés le storytelling et le goût de LA chose, la mode, à l'international, s'il vous plaît mesdames (Istituto Marangoni Paris)

* A la merveille, les rencontres dotées de magie, de douceur et de légèreté, au gré de mes traversées de forêt, de méditation face à la mer, de mes escapades nocturnes à rechercher la lune rousse qui monte, haut dans le ciel et qui se réverbère sur un horizon calme, de mer ou de terre.

Travaillons ensemble