Mangez des pommes

Scénario pack et gourdes compotes Andros

L’objectif est clair mais rude : détrôner le concurrent, qui règne sur toutes les étagères et dans tous les placards. Comment ? En racontant l’histoire extraordinaire d’Andros, quitte à remanier un peu quelques personnages à faire rêver (et saliver) tous les enfants

Ecriture de deux scénarios pour la marque ANDROS - agence CHANGE (Paris 8)

Note d’intention, résumé, personnages à lire ICI

Le pitch

L’histoire incroyable d’une famille un peu dingo et drôle, vue, racontée et illustrée par un enfant de 10 ans, Billy.

Qu’est-ce que ça fait de vivre dans un immense verger, au milieu d’une famille barjo qui fait des conneries, quand on aime raconter des histoires (aussi des mensonges) et qu’on a une imagination sans borne ?

L’histoire dingo de la famille Andros

La légende (que la mère de papi a raconté à Billy avant qu’elle aille au ciel)

La famille Andros, il y a des siècles et quelques miettes, ne faisait pas du tout des compotes. Mais alors pas du tout. Le papi, un brave homme mais qui commençait à avoir la flemme au vue de son âge super avancé, faisait la sieste à l’ombre d’un pommier au sommet d’une colline, quand une pomme lui est tombée sur le carafon et l’a carrément assommé. Aïe ! Pile sur le front entre les deux yeux. D’où l’expression Tomber dans les pommes, mais c’est pas le sujet. Toujours est-il que papi Andros a fini par se réveiller avec une illumination. Il allait transformer son champ qui servait à que dalle (à part roupiller) en verger. Pendant qu’il rêvait de ses tonnes de pommiers, la pomme continua de dégringoler en bas de la colline. Son chien se mit à courir après. Sauf qu’il avait presque l’âge de papi (pour avoir l’âge d’un chien, il faut multiplier par 7 celui des hommes, vous n’avez qu’à compter) alors il était pas super vaillant. Du coup, la pomme continua son chemin jusqu’à atterrir dans l’assiette d’une voisine (une super cheffe qui était passée à la télé) mais la pomme était totalement écrabouillée. Vous vous dites, avec ça, il ne restait plus qu’à faire une compote.

Et ben c’est ce que papi Andros a fait (avec l’aide de la cheffe tu penses). Le truc, c’est que dans la famille, ils étaient tous un peu dingo (mais sympa quand même). Quand il lança l’idée le soir à table, y’a eu embrouille, parce que son fils préférait les bananes et sa fille, les fraises. Et tous étaient d’accord pour dire qu’y avait aucune raison pour qu’ils soient obligés de les manger ensemble, assis à table. Alors OK pour faire des compotes, mais avec pleins de fruits et dans des gourdes. Après ça, papi Andros a cartonné et on ne sait pas si c’est dû à la quantité de compotes ingurgitées, mais ils sont tous devenus encore plus timbrés et se sont mis à faire des tas de conneries. Et comme les fruits, c’est bon pour la santé, ils se sont vachement reproduits, alors disons que ça faisait vraiment beaucoup de conneries. Mais vous inquiétez pas, y’a un de ses petits-fils, Billy, qui avait toujours envie d’écrire comme si c’était un écrivain, et qui adorait inventer des histoires, il a tout noté dans un carnet qu’il a quand même mal caché sérieux, puisqu’on l’a retrouvé.

Voici leurs histoires fruitesques.

L’histoire

Moi, c’est Billy, j’ai dix ans et une sœur qui se la pète, elle a même pas seize ans, c’est dingue on dirait qu’elle se prend pour la reine d’Angleterre ou une star de la chanson. On vit une semaine avec ma mère et l’autre chez mon père. Ils ont chacun refait leur vie avec des papas qui avaient des enfants, alors du coup c’est trop cool on s’éclate tous ensemble, j’ai moins besoin de me coltiner le sale caractère de ma sœur tout le temps. De toute façon, je crois qu’elle a un chéri, genre je l’ai vu l’embrasser sur la bouche, alors elle me fout un peu plus la paix.

Plus tard, je voudrais travailler sur Internet ou dans un groupe de copains qui veulent sauver la planète. J’ai pas vraiment une bande de potes à moi, mais j’ai des supers amis et une famille toquée, que je kiffe même si des fois, j’ai trop la honte.

Papi Andros a super bien œuvré avec son verger. Le domaine était tellement grand qu’il a pu accueillir toute sa famille et construire des trucs canons, comme 1/ une cabane en bois interdite aux adultes — de toute façon ils sont trop nuls pour grimper aux arbres, 2/ un lac avec des monstres — c’est tata Babette qui en vu un un jour, genre monstre du Loch Ness, 3/ un coffre-fort avec la recette de la compote — j’ai interdiction de balancer le code, 4/ un château pour papi et mamie — ouais, faut avouer ils l’ont bien mérité, ils ont carrément bien bossé, 5/ l’usine à compotes, 6/ des maisons pour les parents et nous, tous les enfants (dans une maison maman, dans l’autre papa), 7/ le gardien qui est le seul à avoir la clef du verger et qui fait super peur parce qu’il se balade toujours la nuit dans les pommiers. Ah oui et aussi le chien de papa avec sa niche super luxe, les chats, les pommes, bref, la totale.

Du coup, dans la famille, c’est vrai qu’on baigne tous un peu dans la compote, que nos aïeux, ils sont un peu obsédés par les fruits, surtout les pommes, qu’ils sont tous un peu toqués, qu’ils sont pas tous restés mariés et qu’aussi nous les jeunes on en a parfois un peu marre de ramasser des fruits. Alors on fait pleins de conneries. Mais on est super unis du coup aussi. C’est pour ça que les copains adorent venir. Et même je dirai au final, on ressemble beaucoup à n’importe quelle autre famille. Enfin j’ai l’impression. Bon, j’avais envie de me lancer sur YouTube, mais c’est mort, ma mère veut pas que je touche à son ordinateur et ma grande sœur je la déteste parce qu’elle veut pas me prêter sa tablette, alors je fais ça dans mon cahier, un genre de journal, je raconte des anecdotes et des moments que je vis au quotidien en famille ou à l’école (j’en ai des tonnes). Ouais, parce que si je deviens pas un pro sur les réseaux sociaux, je voudrais peut-être être écrivain, genre qui écrit des livres pour les grands avec des supers histoires incroyables qui font rire.

Les personnages principaux

(À qui Billy leur a tous attribué des surnoms)

Billy

10 ans. Un peu réservé et solitaire, d’où ses velléités d’écrivain plutôt que de trublion dans la cour de récré. Il aime pas trop le foot, ne quitte jamais son skateboard, adore son papi alors il l’aide au verger quand il a pas envie de rider. La nuit, sous la couette, lampe frontale allumée, il écrit et dessine son livre qu’il compte envoyer à une super maison d’édition pour prouver au monde que c’est un écrivain, un vrai.

Alice, alias « Ramentafraise »

la grande soeur de Billy, de la même mère. Quinze ans, l’ado de base, en plein conflit intérieur (qui suis-je ?) qui répercute TOUT son malêtre à l’extérieur. Elle aime son frère, donc elle lui en fait baver. Elle ne fout rien à l’école, ne se lave pas et passe son temps sur TikTok. Elle veut devenir une star internationale, donc bosse à fond la danse (en body, musique à fond à longueur de journée dans toute la maison) et l’anglais (les seuls moments où elle est avec un livre à la main). Imbattable au quizz de musique (des 70’ à aujourd’hui), elle se trimballe avec des dessins sur les ongles, et adore faire flipper son frère. Lorsqu’elle s’occupe de sa petite soeur Juliette, sa mère se souvient que sa fille a un coeur gros comme ça derrière sa tête à claques.

Juliette, alias Otecometroipom

La petite (demi-)soeur, 3 ans. Surdouée, impertinente, n’en fait qu’à sa tête, et quelle tête ! Décide de tout, surtout quand on ne lui demande pas son avis. Se fait très bien à cette tribu où elle règne en tant que petite dernière, gâtée, à qui on pardonne tout et surtout qui finit par faire marrer tout le monde avec ses bêtises et ses coups de gueule du haut de ses trois pommes. Elle aime les bonbecs, se déguiser, se teindre les cheveux et se chamailler avec tout le monde.

Andros, alias « pommosbollos »

Le cousin, 9 ans. On lui a collé une couronne sur la tête, on dirait un vrai saint. Il est beau comme un Dieu. Premier de la classe, fayot de première, il agace beaucoup de ses potes et de sa famille. Mais faut jamais se fier aux apparences, des fois, c’est le pire de tous. Il vit sur le domaine, comme les autres. Il est passionné par l’usine de son papi, il passe son temps plongé dans des livres de business pour faire fructifier l’affaire familiale.

Charlotte, Alias « Jailabanane »

La soeur jumelle d’Andros, 9 ans elle aussi, du coup. Elle porte toujours une banane avec on sait pas quoi dedans et elle est toujours en train de rire. Elle s’est prise de passion pour la banane et le jaune, elle sait déjà ce qu’elle veut faire plus tard, parcourir le monde (principalement dans des lieux où poussent des bananes). Elle adore faire des bêtises avec son chat et ne se déplace jamais sans son vélo. Elle a une bande de copines qui sont presque toutes amoureuses de son frère. Elle passe des heures à lire des mangas.

Pio, alias « Pourdesprunes »

Le fils du papa qui vit avec Georges, 13 ans. Il aime trainer qu’avec les filles, les garçons, ça veut toujours se bagarrer, jouer au foot ou dire des gros mots, il préfère jouer à la nounou avec les filles dans la cour de récré. Son film fétiche : Billy Elliot. Il veut être danseur professionnelle. Alors il s’entraine dans le verger l’été et de temps en temps il tente une approche avec sa demi-soeur Alice pour danser avec elle dans le salon mais elle est vraiment pas commode. Il se fait charrier mais sa tribu de frères et soeurs rapplique toujours pour le défendre.

Les personnages secondaires

Martine

La mère. Elle bosse dans l’entreprise familiale. Elle s’est remariée avec un homme qui avait déjà une petite fille, Juliette. Après son divorce, elle a décidé d’être une force tranquille. Elle fait du yoga et dès qu’il y a conflit, elle envoie ses enfants au bout du jardin, dans la maison de son ex mari pour qu’il règle ça chez lui. Même s’il l’a quittée, elle est très heureuse pour lui.

Georges

Le père : s’est séparé de sa femme et s’est installé dans une maison sur le domaine avec un homme, son chien et son fils. Il n’a pas vraiment dit à ses enfants qui était cet homme, mais ils sont loin d’être dupes et trouvent ça plutôt sympa d’avoir deux papas dans la même maison, ça fait un dans chaque but pour jouer au foot. Généralement, papa dit oui à toutes les conneries que maman, à l’autre bout du jardin, ne veut pas que les enfants fassent.

Suivant
Suivant

Tic Tac